Le multiculturalisme a échoué même aux Etats-Unis

D'autres déflagrations puissantes sont déjà survenues dans le même New-Jersey aussi bien que dans l'État de New-York. Le Manhattan a recensé 29 victimes. Un autre incident, cette fois-ci dans le Minnesota, a été provoqué par un homme armé d'un couteau qui a agressé les clients du centre commercial Crossroads en en blessant 8 personnes. DAESH s'est fait fort de revendiquer immédiatement ces actes ignobles.

 

Le gouverneur de l'État de Niew-York Andrew Cuomo a déclaré qu'aucun élément ne prouvait que l'explosion de Manhattan était due à un acte terroriste. Cependant, selon le docteur Alexandre Bedritski, directeur du centre informatico-analytique de l'Institut d'Etudes Stratégiques, tous ces crimes pourraient bien relever du terrorisme intérieur.

 

« Au cours des dernières décennies, un réseau de l'islamisme radical s'est forgé aux Etats-Unis. Ce mouvement se propage parmi les citoyens « de couleur », mais frappe aussi certains représentants de la strate blanche. C'est une menace assez sérieuse pour les Etats-Unis. Il en découle que les Américains n'ont pas réussi à résoudre le problème de coexistence et de l'interpénétration des cultures et races différentes. La soi-disant idée de « multi-cultiralisme », si chère pendant si longtemps au coeur des Européens, a fait long feu sur le sol américain aussi où pourtant la diversité linguistique, culturelle et raciale est l'une des pierres angulaires de l'Etat », s'est prononcé notre expert.

 

« Sous Obama, le racisme a éclos dans toute sa splendeur. Au Colorado, ce problème est inexistant, mais dans le Wyoming limitrophe un Afro-américain serait regardé de travers. Une telle situation pourrait servir de base à des conflits intérieurs en gestation », a confié en toute exclusuvité Bedritski à Pravda.ru.

 

Bedritski perçoit les événements du Minnesota comme les prémices d'une sorte de psychose de masse. « Le même phénomène a eu lieu en Europe cet été. Il serait sensé de parler des agressions commises par des déséquilibrés. DAESH n'a fait que profiter de ces fruits. Mais si les médias américains cherchent à exploiter ce sujet, d'autres cas surviendront dans d'autres villes américaines ».

 

Pour ce qui est de l'optique électorale, je ne sais à qui ces actes profitent mieux - à Trump ou à Clinton. Quoi qu'il en soit, l'un d'eux devra payer la note et très prochainement », croit Alexandre Bedritski.