La Russie ne va pas renoncer au traité d’amitié avec l’Ukraine

Le Ministère des Affaires Etrangères de la Russie a confirmé que la Russie n'entendait pas dénoncer le Traité d'amitié, de coopération et de partenariat avec l'Ukraine.

 

Cette information a été livrée par le périodique russe « Izvestia » qui a repris les paroles du chef du Ministère des Affaires Etrangères russe Sergeï Lavrov s'adressant aux députés de la Douma.

 

Selon le ministre, compte tenu de la conjoncture politique actuelle, la rupture des relations des deux pays est une mesure « prématurée ». En même temps, Sergheï Lavrov a fait valoir l'extrême perplexité de Moscou par les actes anti-russes de la Kiev officielle. Il a également noté que l'objectif principal de Moscou est le développement des relations amicales entre les deux Etats.

 

Selon l'agence RIA-Novosti, le traité de l'amitié et de coopération a été signé en 1997. La Kiev officielle brave, de façon ostentatoire, l'exécution de ses clauses.

 

Ainsi, Kiev a interdit le fonctionnement de plusieurs réseaux électroniques bancaires de fabrication russe. Le Président d'Ukraine Piot Poroshenko les a mentionnés dans un oukaze de son cru. Selon le RIA-Novosti, il s'agit, notamment, du réseau « Colibri » appartenant à la Banque d'Epargne Populaire de Russie, « La Couronne d'or », « Unistream », « Leader -Virements bancaires internationaux », Anelik, Blizko (Sviaz Banque des PTT russes).

 

Selon les autorités ukrainiennes, le prétexte serait « l'atteinte à la sécurité d'État, aux intérêts nationaux et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine parce que ces réseaux profitent aux terroristes et favorisent l'occupation du territoire ukrainien et lèsent les intérêts des citoyens ukrainiens ».

 

Poroshenko a complété également la liste d'indésirables sur le sol ukrainien en en portant le nombre à 682 dont le président de Tchétchénie Ramzan Kadyrov, correspondants des chaînes russes NTV et « Russia Today », le directeur général du holding médiatique « Rossiya Segodnya » (la Russie d'aujourd'hui) Dimitri Kisssilev, député de la Douma Joseph Kobzon, ancien responsable des droits d'enfants auprès de la Présidence russe Pavel Astakhov, vice-speaker de la Douma Sergheï Jélézniak, président du parti « Russie juste » (Spravedlivaya Rossiya) Sergeï Mironov, chef du renseignement extérieur Serheï Naryshkine, ministre de la Défense russe Sergheï Shoïgou et plusieurs juges de la Cour Constitutionnelle de la Fédération de Russie.