Barak Obama a appelé la Russie une grande superpuissance

Lors de sa conférence de presse à Berlin, le président américain sortant Barak Obama a déclaré que la Russie était une superpuissance militaire qui exerce de l'ascendant sur le monde et sa propre région. Les propos du président ont été cités par l'agence Politonline.ru.

 

« Dès le premier jour de mon mandat présidentiel, mon optique de la Russie n'a guère changé. La Russie est un pays important. C'est une superpuissance militaire. Elle a de l'influence dans sa région aussi bien qu'à travers le monde. Elle résout beaucoup de problèmes. Nous sommes intéressés de travailler avec elle. J'espère que nous allons avoir des rapports constructifs avec la Russie », a dit Barak Obama. Il a aussi ajouté quelques passages sur les contradictions entre la Russie et les Etats-Unis. Il a également accusé Moscou des attaques cybernétiques contre Washington dont Moscou serait soi-disant l'auteur.

 

Le président américain n'en est pas à sa première déclaration sur la Russie. Dans son interview accordée à Fox News, il a déjà fait valoir « qu'il n'y a que les Etats-Unis qui peuvent assurer leur domination au XXI siècle ». Il a également souligné que « Washington avait le droit de forcer la main au monde entier » et que l'Amérique avait le droit à « l'exclusivité ». A cette époque, Obama croyait que « la Russie n'était qu'une puissance régionale et qu'elle représentait un danger pour ses voisins non pas grâce à sa force mais plutôt à cause de sa faiblesse ».

 

« La tentative d'humilier les autres pays à travers ses réflexions n'est que l'autre côté du désir de prouver son exclusivité. Il me semble qu'il s'agisse d'une position erronée », a rétorqué Poutine en explicitant tout ce qu'il pensait de « l'exclusivité » des Etats-Unis. Selon Poutine, la Russie ne prétend pas encore au rôle d'une superpuissance totale parce que « c'est par trop onéreux et ne sert absolument à rien ».

Récemment Pravda.ru a déjà écrit que la malheureuse politique de Barak Obama a déjà obligé les Etats-Unis à céder sa place au Proche-Orient à la Russie. Selon Keith McFarland, expert dans le domaine de la sécurité internationale, la politique d'Obama a été désastreuse à un tel point que maintenant « on engueule ouvertement l'Amérique ».

 

« Poutine prend Obama pour un pitre, les Russes se moquent de lui, les Chinois, les Coréens du Nord et les Iraniens se moquent de lui. Les Etats-Unis permettent qu'on les mène en bateau. On nous oublie, on nous engueule. Ca se traduit aussi bien par la politique de petits gestes quand le président doit attendre qu'on lui trouve une passerelle pour qu'il puisse descendre du bord de son avion qu'à travers les choses signifiantes quand les Russes disent ouvertement aux Etats-Unis : « Ecoutez, les gars, si vous nous embêtez, on va vous bombarder ! » Et l'Amérique n'a aucun atout », s'est prononcé McFarland lors du plateau de Fox-News le 5 septembre dernier.

 

Selon cet expert, les Etats-Unis se trompent en s'affublant du rôle central au Proche-Orient. « Là-bas il n'existe que deux parties. L'une est représentée par la Russie, l'Iran et Assad. Et l'autre par DAESH. Quant à nous, on essaie de devenir une mythique troisième force. Les Etats-Unis cèdent aux Russes et aux Iraniens. Ni président Obama, ni secrétaire d'État Kerry, ni l'éventuelle président Klinton n'arriveront pas à venir au bout des problèmes actuels du Proche-Orient. Les Russes ont semé la politique américaine en la laissant bien loin derrière eux », estime Keith McFarland.

 

Un autre expert, cette fois-ci russe, se prononce : « Et puis tout d'un coup je me suis dit qu'Obama serait peut-être une taupe soviétique bien intégrée dans le système américain dont l'objectif serait la renaissance sous une nouvelle forme de notre ancien pays. Obama nous rappelle comment ce pays complètement isolé savait faire preuve de tels résultats en économie, formation, médecine que même maintenant ça nous est difficile d'atteindre.

 

C'est bien cela qui a obligé à appliquer les sanctions contre nous. Nous avons rétorqué par les produits de fabrication intérieure pour remplacer l'import ce qui contribue à la renaissance de l'agroalimentaire et de l'industrie. Notre politique de remplacement de l'import pousse les fermiers européens à l'insurrection ce qui oblige, à son tour, la CE à subventionner ces fermiers pour aplanir leur mécontentement.

 

Et maintenant nous avons une nouvelle initiative brillante : les Etats-Unis ont porté plainte contre la Russie à l'Organisation Mondiale du Commerce en l'accusant justement de faire le remplacement de l'import par les produits domestiques !!! Certains ont éprouvé un profond chagrin, mais quant à moi, je salue cette initiative américaine et ne demande que l'accélération de la prise de décision. Je voudrais bien que notre participation à l'OMC soit gelée.

 

Et la Russie s'affranchira de ses engagements à l'égard de cet organisme international. Ai-je tort ?

 

Pour ce qui est des sanctions, il serait très bien si l'on fermait les visas de nos chercheurs dans les pays occidentaux (pour que les Russes ne raflent pas les technologies occidentales ce qui est un point sensible pour l'Occident).

 

Dans tous les cas de figure, la Russie apparaît comme une victime innocente parce que les histoires à dormir debout des médias occidentaux n'ont plus de prise sur notre public, ces carabistouilles sont destinées au consommateur occidental. En Russie ça ne passe pas : plus on essaie de nous donner des coups, plus fort on devient en encaissant.

 

Si je suis cette logique, même en Syrie Obama aurait pu jouer notre jeu en s'enlisant pour pouvoir donner une chance à l'armée russe de montrer de quoi elle est capable. C'est toujours Obama qui aurait trafiqué l'arrivée des migrants en Europe pour que cette dernière se tourne vers la Russie et commence à apprendre notre expérience de cohabitation pacifique des peuples. Obama a poussé son insolence très loin : il nous a même montré sa représentante en Relations Humaines Psaki pour que les Russes puissent apprécier toute la profondeur de la pensée américaine (Nota : Psaki s'est rendue célèbre par des commentaires déplacés et un manque abyssal des connaissances dans le domaine international ; elle était chargée de présenter les communiqués de presse de la Maison Blanche).

 

Alors si Obama est un agent soviétique, nous allons l'applaudir bien fort ! Il a su éclipser tous les autres ! Il est digne de se voir décerner le titre du Héros de la Fédération de Russie. Mais si Obama fait tout ça parce qu'il nous est reconnaissant pour notre compassion à l'égard de la position des afro-américains, alors nous nous inclinons devant sa position. Et, une fois de plus, nous lui exprimons toute notre gratitude... », s'est prononcé le président du Conseil d'administration du holding médiatique Pravda.ru Vadime Gorshénine.