L’enjeu de la conscription.

La lame de fond migratoire a définitivement défiguré le paysage européen à un tel point que l'on n'arrive même plus à le reconnaître. Peu de gens vous diraient le contraire. Malheureusement, l'idéologie ultra-libérale et monétariste prêchée, par exemple, par le ressortissant de la banque Rotschild Emmanuel Macron, est loin de nous promettre un avenir radieux. Tout organisme digne de ce nom a les moyens d'assimiler les corps étrangers qui essaient de l'agresser. Le flux sanguin possède « le service approprié » : les phagocytes, appelés à digérer les intrus. Dans le contexte sociétal ce rôle est très souvent joué par les services sociaux, à savoir l'école et l'armée. Au cours des siècles, la méthode forte consistait - même pour les nationaux issus des cultures de province à l'intérieur de l'Hexagone- à faire apprendre à tous les citoyens français un français correct, les us et coutumes de la nation souveraine qui n'a qu'une seule langue, le français, seule culture, seule religion - le christianisme pour le territoire métropolitain.
Aujourd'hui la France est inondée par les ressortissants des pays se trouvant à un degré de développement inférieur par rapport à la France. Comme le préconise Jean-Michel Vernochet dans son nouveau livre « Les fiancés de la mort et les stratèges de la terreur globale », éd. SIGEST, ce drame a été mijoté et réalisé par les ennemis de la nation qui voulait faire sauter le verrou civilisationnel de la vieille Europe pour ouvrir grand les portes au chaos et, ensuite, instaurer le nouvel ordre mondial.
Cependant, d'aucuns prétendent que la restauration de la conscription jetée aux orties, depuis plus de 15 ans déjà, saurait y remédier.
Pravda France a posé cette question au général d'armée Jean-Marie Faugère, inspecteur général des armées en 2008-2009. Voici son commentaire dans son intégralité :
« Avant 1996 (date de la décision du président Jacques Chirac de basculer à l'armée de métier), l'état de nos banlieues était connu des services de renseignement intérieur (DST à l'époque et une part des RG) et des services de police (et gendarmerie) : trafics en tous genres dont celui de la drogue, mosquées et "imams" prêchant la haine, radicalisation déjà de certains jeunes, caches et dépôts d'armes, etc. Nos responsables politiques savaient tout cela et j'en ai eu la preuve, personnelle, au moment de l'élaboration du Livre blanc sur la défense de 1994.
Aujourd'hui, je ne crois plus à la conscription pour un ensemble de raisons dont la liste n'est d'ailleurs pas exhaustive :
1. Le problème posé par la jeunesse en perdition dans nos banlieues n'a plus de solution "pacifique" ; son ampleur est trop vaste et le nombre d'individus concernés semble exorbitant pour être traité par une "administration" fût-t-elle militaire, sachant qu'une classe d'âge (qui n'est pas en perdition en totalité évidemment !) représente de 700.000 à 800.000 jeunes (avec les jeunes filles) ;
2. L'éducation de la jeunesse, même si elle y réussit mieux que d'autres institutions, n'est ni la finalité, ni la mission de l'armée - qui serait principalement l'armée de terre dans cette éventualité. Armée qui n'en a plus les moyens de surcroît (en nombre de personnel militaire, infrastructures d'accueil, etc.) et qui serait détournée de son vrai sujet : la protection du territoire national par les armes (armes qu'elle ne peut pas disperser parmi une population peu sûre, c'est le moins que l'on puisse dire, comme ce serait le cas avec un service militaire obligatoire...) ;
3. Si l'armée intervenait avec un service militaire, nous traiterions les effets de l'état désastreux dans lequel se trouve une jeunesse abandonnée par les politiques, et non les causes ;
4. Sans préjuger d'un retour aux vraies "valeurs", le problème intéresse l'Etat (traitement des causes) dans son ensemble en restaurant son autorité et en faisant appliquer la loi (problèmes de police et de justice), puis, avant tout, les familles, que l'on s'est acharné depuis 40 ans au moins à déconstruire par des lois "sociétales" perverses et scandaleuses (en détruisant au passage l'autorité parentale, là encore), enfin, la bien mal nommée "éducation nationale" dont le million de fonctionnaires est d'une rare inefficacité comme "éducateurs", à défaut d'instruire (ce qu'on lui demande avant tout), conduits volens nolens par une idéologie qui nous a conduit à la situation actuelle ;
5. Il conviendrait de traiter également la question des flux migratoires qui alimentent ce vivier en perdition, celle des trafics en tous genres qui nourrissent une économie parallèle sur laquelle prospère des légions de délinquant(e)s, de surveiller nos frontières, de fermer les mosquées salafistes (au minimum), de renvoyer les imams d'origine étrangère qui ne prêchent même pas en français, d'éradiquer les caches d'armes par des opérations quasiment militaires de fouille des banlieues et des caves... actions qui ne sont pas conduites pour certaines d'entre elles (les fouilles, et on comprend pourquoi !) ou alors à dose homéopathique sans rapport avec l'ampleur du problème et sans réelle volonté d'aboutir...