Où pourrait commencer une guerre entre la Russie et l'Otan?

Les experts estiment que la trouée de Suwalki située entre la Pologne et la Lituanie pourrait devenir un point de départ d'un conflit armé entre la Russie et les forces de l'Otan.

Cette région est une des plus militarisées en Europe alors que la trouée de Suwalki constitue une voie qui relie trois membres de l'Otan à savoir la Lettonie, la Lituanie et l'Estonie.

L'alliance a déployé plus de 3 000 soldats dans la région baltique tandis que 1 000 de militaires de l'Otan ont été déployés dans l'est de la Pologne, non loin de la trouée.

Selon Paul Dibb, professeur émérite de l'Université nationale australienne, « l'élargissement de l'Otan vers l'est est une décision provocatrice envers la Russie ».

Même si les pays de l'Otan lançaient des hostilités dans la région, la réponse russe ne se ferait pas attendre. Cependant, il est à noter qu'un conflit militaire dans cette région est presque exclu. Selon les experts, la Russie est capable d'y déployer environ 150 000 soldats ce qui dépasse le nombre de militaires de l'Otan de plusieurs fois.

Pravda.Ru a auparavant rendu public que les soldats russes étaient plus nombreux et mieux armées que les militaires américains.

Il y a un an, Mark Milley, chef d'état-major de l'armée des États-Unis a reconnu que certains armes russes étaient plus puissantes que celles des États-Unis. « Ces données, sont-elles précises ? Malheureusement oui», a-t-il déclaré. Les experts ont alors imaginé un conflit entre la Russie et les pays baltes. D'après leurs estimations, la Russie pourrait battre l'armée US en trois jours.

Rappelons qu'après la suspension de l'accord russo-américain sur la prévention d'incidents aériens les forces aérospatiales russes opèrent selon les règles d'engagement.

« En cas d'affrontement entre l'aviation américaine et russe, les chasseurs russes seraient plus forts ceux des États-Unis. Ce sont des données objectives confirmées par les experts militaires occidentaux. Mais on espère que cela ne se produira jamais », a déclaré une source au sein du ministère russe de la Défense dans une interview accordée à Politonline.ru.