La mise à mort de la langue française

Arnaud-Aaron Upinsky, président de l'Union Nationale des Ecrivains de France, met en garde Mme Hélène Carrère D'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie, contre la perte de la langue et culture françaises- une perte qui s'opère à grande échelle dans l'Hexagone. Et comme tout le monde n'est pas dupe, on comprend très bien qu'il s'agit de créer une sorte de sabir patoisé , une "novlangue" en reprenant la tournure de Le Gallou, pour pouvoir assujettir encore plus cette population qui habite maintenant la France sans en hériter pour autant toutes les valeurs ancestrales. Le français s'en va ensemble avec les belles-lettres. Il n'est plus la langue de référence pour l'Europe, ni pour la Russie.

Et comme l'anglais, ce bâtard du Vieux-Monde, ne saurait le remplacer à part entière, on se morfond que les idées et les moyens d'expression s'appauvrissent progressivement. Et que fait Mme D'Encausse, ensemble avec un autre immortel, Monsieur Makine? Ils nous recommandent à lire Gogol et Poushkine! Ce serait un conseil à suivre s'il s'agissait des académiciens russes, mais ces deux-là portent les lauriers bien gaulois. Arnaud-Aaron Upinsky se demande sur la viabilité de l'Académie confiée à des cosmopolites, désireux d'effacer jusqu'à la mémoire de la langue française et acclamant joyeusement les prouesses d'une Najat-Balkacem dont le physique est supérieur, bien malheureusement, à ses idées d'un autre âge et un autre continent.

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