L’OTAN ne laisse qu’une seule alternative à la Russie – se rendre ou mourir !

Cette constatation est cosignée par les médecins et les participants du Mouvement de la paix y compris par Leif Helinder, Anders Roumelschön et Martin Yelin. Selon ces experts, les pays européens deviendront les cibles privilégiées de Poutine si un jour il lance les représailles. Au temps jadis, la possibilité d'une riposte nucléaire en action des représailles servait d'un moyen plausible d'endiguement. Mais, de nos jours, la sécurité de la parité nucléaire est compromise. La Russie et les Etats-Unis se renvoient ouvertement la balle de la responsabilité d'escalade du danger existentiel.

En même temps, l'encerclement progressif de la Russie par les Etats-Unis a généré une situation extrêmement instable et dangereuse. Il devient de plus en plus difficile d'organiser le « coup de vengeance » après que la première salve aura été tirée, disent les analystes.

L'OTAN aidant La Roumanie et la Pologne couvrent leur territoire des nouveaux systèmes « de défense » anti-missiles portant le nom Aegis Ashore. Mais le Président Poutine a prévenu ces deux pays qu'en cas d'un conflit armé, ils deviennent désormais la première cible à atteindre.

Et les auteurs de rappeler que l'ancien ministre de la Défense des Etats-Unis William Perry a mis les Etats en garde en déclarant que le risque d'une guerre nucléaire est aujourd'hui nettement plus élevé que dorénavant. Cette conjoncture découle du fait que l'OTAN a violé l'accord sur la non-expansion à l'Est. Dès lors le nombre de ses membres a augmenté de 13 à 28 pays.

En même temps les forces de l'OTAN ont agressé de façon illégitime la Yougoslavie et en ont extirpé le Kosovo. Il est également à noter que le Traité sur la non-expansion des systèmes anti-missiles prit fin en 2001.

Tous ces facteurs ont permis à la Roumanie et à la Pologne d'installer des bases anti-missiles, faciles à convertir en bases offensives. En plus, la dernière décennie a vu une modernisation sans pareille des systèmes d'armements nucléaires américains qui coûta plus d'un Billion de dollars.

En 2014, les Etats-Unis épaulèrent le coup d'Etat militaire en Ukraine. Par ce fait l'OTAN s'octroya une supériorité militaro-stratégique pour porter le premier coup.

En comparaison avec la Russie l'OTAN dépense 10 fois plus de fonds. Beaucoup de pays croient que l'alliance avec l'OTAN leur garantit la sécurité. Mais la conjoncture actuelle mettant en valeur une réponse asymétrique peut produire un effet parfaitement contraire à leurs attentes et espoirs. Si les Etats-Unis ou l'OTAN frappent à partir du territoire d'un Etat limitrophe avec la Russie, Moscou n'aura pas le temps de riposter.

Il en résulte que l'OTAN soumet à la Russie trois options au choix :

1.     Se rendre et accepter le rôle féal par rapport aux Etats-Unis ;

2.     Rester dans l'expectative d'un premier coup à être porté par l'OTAN en perdant la capacité de se protéger ;

3.     Frapper le premier en faisant usage des armements tactiques contre les missiles et les bases de l'OTAN en Europe représentant la menace directe pour les Russes. Moscou pourrait espérer que les Etats-Unis se retiendront de la vengeance pour ne pas risquer les représailles russes contre leur propre territoire (Donald Trump a déjà laissé entendre que les Etats-Unis n'ont pas l'intention d'assurer une défense inconditionnelle du territoire de ses partenaires).

Le Président Poutine a fait valoir que la Russie réfléchit au troisième scénario. Les délais n'ont pas été encore fixés, mais quoi qu'il en soit l'Europe se retrouvera toujours perdante.