L’OTAN a déclaré se tenir prête à un conflit avec la Russie

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a déclaré que, vu la croissance de tension avec la Russie, il a donné l'ordre de mettre les centaines de milliers de soldats de l'Alliance sur le qui-vive en faisant monter d'un cran le niveau d'alerte.

 

Selon The Times, pour « endiguer l'agression de la Russie », la direction de l'Alliance Transatlantique serait prête à préparer une quantité considérable de fantassins. Cependant Stoltenberg s'est bien gardé d'avancer des chiffres concrets.

 

Selon le représentant britannique sortant auprès de l'OTAN Adam Thomson, l'objectif est d'écourter le temps de la mise en état d'alerte de quelques 300.000 militaires. Il faut faire passer le délai de 180 jours à 2 mois. Lesdites troupes représenteraient la deuxième ligne et passeraient à l'action après le premier échelon représenté par les troupes de réaction ultra-rapide de l'OTAN, capables de se préparer au combat en quelques jours.

 

Pravda.ru a déjà écrit récemment que les habitants des pays de l'OTAN ne désirent pas un conflit militaire avec la Russie et ne sont pas prêts à lutter avec la puissance russe. Les résultats du sondage ont été délivrés par le centre de recherches sociologiques PEW.

 

Selon le média russe RT, lors de l'enquête, on a découvert que les habitants de certains pays de l'OTAN ne seraient pas prêts à combattre la Russie même si l'un des membres de l'Alliance se ferait agresser par cette dernière. Selon les données du sondage, 53 % de Français seraient de cet avis, aussi bien 51 % d'Italiens et 58 % d'Allemands. Cette réalité tranche crûment sur le fond des déclarations bellicistes de type « L'union de l'OTAN plus forte que jamais ! »

 

Il est à rappeler que le but principal annoncé par l'Alliance serait l'assurance de la sécurité collective c'est-à-dire la solidarité pour organiser la défense au cas où l'un des membres de l'OTAN serait à secourir suite à une attaque extérieure. L'agence PEW a révélé que sur 8 pays participants au sondage, il n'y en a eu que 2 qui ont supporté l'usage de la force brute. Il n'est pas étonnant qu'il s'agit des Etats-Unis et du Canada.

 

Il est intéressant de noter que les gouvernements des pays-membres de l'OTAN ne sont pas chauds à débourser pour la défense : la majorité de pays ne vire pas les 2 % de leur budget respectif prévu par les statuts de l'Alliance Transatlantique.

 

Quant à la Russie, la situation est toute autre. Selon le sondage de l'Association Gallup, mené en Russie en commission rogatoire par l'agence « Romir », 59 % de Russes sont prêts à prendre les armes personnellement pour défendre leur Patrie. Il est à noter qu'aux Etats-Unis les patriotes de Stars and Stripes ne sont qu'au nombre de 43 %.

 

Il est également de notoriété publique que l'un des périodiques américains les plus en vue, à savoir Foreign Affairs, a communiqué que les espérances nourries par les US à l'égard de la nouvelle génération russe ont fait long feu. Les Américains croyaient que cette jeunesse qui a grandi « à l'époque des smartphones, internet et dans un monde aux frontières ouvertes » n'allait pas être aussi fantastiquement fière de son pays et libre d'esprit comme elle le déclare elle-même.