« Nos souffrances d'aujourd'hui constituent le prélude de celles que vous Européens et chrétiens occidentaux subirez aussi dans un proche avenir »

 Mgr Amel Nona avait, dans un reportage réalisé par le journaliste Lorenzo Cremonesi pour le quotidien italien Corriere della sera, alerté sur les massacres qui se dérouleraient en Europe.

« Nos souffrances d'aujourd'hui constituent le prélude de celles que vous Européens et chrétiens occidentaux subirez aussi dans un proche avenir » déclarait alors Amel Nona, 47 ans, qui a du fuir, avec des milliers de Chrétiens, Mossoul, et se réfugier à Erbil. Son message de l'époque, déjà, était que pour arrêter l'exode des chrétiens d'Orient, pour arrêter les persécutions et les massacres, il fallait répondre à la violence islamiste par la violence.

« J'ai perdu mon diocèse. Le lieu physique de mon apostolat a été occupé par les radicaux musulmans qui veulent que nous nous convertissions ou que nous mourions. Mais ma communauté est toujours vivante (...) Je vous prie, essayez de nous comprendre, s'exclame-t-il. Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous devez repenser notre réalité au Moyen-Orient parce que vous accueillez dans vos pays un nombre toujours plus grand de musulmans. Vous aussi vous êtes en danger. Vous devez prendre des décisions fermes et courageuses, même au prix de contredire vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux (...). Mais ce n'est pas vrai. L'islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas les leurs. Si vous ne le comprenez pas à temps, vous deviendrez victime de l'ennemi que vous avez accueilli chez vous ».

Des propos particulièrement d'actualité, alors que l'islamisme frappe l'Europe chaque semaine actuellement. Des propos qui ne trouvèrent alors aucun écho chez les principaux dirigeants de l'Union Européenne, Europe Centrale exceptée. L'accueil imposé des migrants, souhaité notamment par la chancelière Angela Merkel a contribué à accélérer l'arrivée de populations musulmanes en Europe - tout en sachant que celles-ci sont déjà bien implantées en Europe de l'Ouest depuis les vagues d'immigration des années 70 ainsi que le regroupement familial qui a suivi, souhaité par le grand patronat.

Lors d'une conférence de presse avec le chancelier autrichien Christian Kern, et après le meurtre du prêtre Jacques Hamel en Normandie, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a fait des déclarations fortes sur les migrants, disant qu'ils sont un « poison » et « non nécessaires. », tranchant singulièrement avec les déclarations d'Hollande ou de Merkel. « La Hongrie n'a pas besoin d'un seul migrant pour que son économie fonctionne, ou pour que sa population se maintienne, ou pour le pays ait un avenir », a déclaré Orbán, « ceci est la raison pour laquelle il n'y a pas besoin d'une politique de migration européenne commune: ceux qui ont besoin des migrants peuvent les recevoir, mais ne nous forcez pas la main, nous n'avons pas besoin d'eux. ». 

Après la série d'attentats touchant l'Europe occidentale, le premier ministre a ajouté que « nous ne pouvons laisser entrer en Hongrie que le nombre de personnes que nous pouvons contrôler. Et, selon la perception hongroise, chaque migrant, chaque migrant, signifie un risque d'atteinte à la sécurité publique et de terrorisme ».

Une attention particulière à la sécurité de son peuple qui séduit de plus en plus de citoyens qui, à l'Ouest, se sentent abandonnés à un avenir sanglant et douloureux par les pouvoirs publics. Des pouvoirs publics qui ne pourront pas dire qu'ils n'avaient pas, et cela depuis très longtemps, été prévenus du danger qui guette ...

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